BRONZES ET EMAUX
L’art du bronze illustre depuis des siècles et des millénaires l’histoire des hommes et des civilisations dont il est souvent le témoin principal et parfois la seule source.
L’essentiel de la fabrication en est demeuré inchangé. Ce sont toujours les mêmes outils - marteau, burin, échoppe - que l’artiste utilise pour sculpter en négatif, dans la matrice en acier, la forme définitive : finesse, nervosité des traits, tensions des volumes, matières… prennent alors naissance sous ses doigts.
La frappe, longue et délicate, nécessite ensuite huit passages successifs sous le balancier afin de « faire monter les volumes. » On réussit ainsi à obtenir une finesse dans les reliefs, impossible à atteindre par le procédé communément répandu du moulage.
La substance lumineuse des émaux, a été choisie en raison du niveau de perfection permis par un procédé nouveau.
LA SCULPTURE se définit comme suit :
Diamètre. 110mm. Poids. 700gr. Environ
Type médaille-chevalet permettant son propre équilibre dans la position verticale sans nécessiter l’utilisation d’un support.
Frappe. Au balancier au mode traditionnel.
Deux faces. Un avers légèrement évidé en forme de conque. Un revers comportant une inclusion d’émaux quatre couleurs suivant un procédé breveté unique au monde, et un placage sur un motif de dorure à l’or fin.
Finition : Patinée une à une à la main, suivant un procédé d’oxydation mis au point par l’artiste, pour embellir le bronze et mettre en valeur la gravure. Vernis de protection. Bordure demi-jonc.
Authentification : Chaque sculpture est numérotée avec le poinçon légal correspondant à la matière travaillée.
ICONOGRAPHIE
Le talent artistique rivalise ici avec la prouesse technique. « L’apparition » du visage impérieux, grave et pensif de Colomb, à travers le gréement de la Santa Maria, évoque l’ombre saisissante du « commendatore » soulevée par la musique dramatique de Mozart dans le célèbre opéra DON GIOVANNI.
La composition qui figure au revers rappelle la mystique des peuples du soleil inspirée du calendrier aztèque.
Au centre, sur fond d’émail, la représentation du couteau Shimu du sacrifice, doré à l’or fin, exposé au musée de Lima , remémore l’aspect symbolique du Sacrifice enduré, mais aussi la renaissance commune aux deux continents.
La fresque circulaire comporte huit scènes : les trois caravelles au départ de Séville ; l’Oriflamme Espagnole soulevée par le vent de la tempête et de la mutinerie ; le conquistador en armes ; la comète annonciatrice d’un évènement alarmant , aperçue à l’Orient par un prêtre Huitzilopochtli ; …Tierra !... le cri poussé par le matelot de la Pinta ; le calendrier aztèque ; le dieu Guerrier symbole de la vitalité amérindienne ; la mission pacificatrice de christianisation préfigurée dans le traité de Tordesillas.
L’OBJET D’ART
Le caractère exceptionnel de cette sculpture mérite d’être souligné.
Il conjugue :
L’art millénaire du bronze encore pratiqué en France dans de rares ateliers et qui trouve son inspiration dans la Grèce Antique.
La technique des cloisonnés, incrustation d’émaux de synthèse dans le bronze, suivant des procédés affinés par une nouvelle technique qui demeure un secret de fabrication.
Le génie de l’artiste qui associe la tradition d’excellence des créations artistiques Françaises, sa propre sensibilité aux origines Génoises, et son culte pour les valeurs qui ont fait la grandeur et la noblesse de l’Espagne.
La virtuosité du Sculpteur qui a réussi à équilibrer les différents volumes de la composition, avec une structure profilée asseyant l’objet sur sa base, un avers en creux suggérant le gonflement des voiles, et un revers paré d’un camaïeu où le nouveau monde - Tierra ! – se découpe entre ciel et mer.
L’unicité de cette création baptisée « FLEUR DE BRONZE », en fait une pièce de collection, qui ne manquera pas de retenir l’attention de tous les amateurs d’art.
Principales médailles créées en taille directe.